Issu d'une famille protestante de La Sarraz et d'Eysins, Urbain Olivier est né le 3 juin 1810 à Eysins. Il est le fils de Jean-Michel-Louis, paysan, et de Marianne-Madeleine née Olivier. Il épouse en 1832 Louise Prélaz, fille de médecin, sa cousine germaine. Il fait ses études au collège de Nyon. Urbain Olivier travaille avec ses parents. Mobilisé, il écrit un Journal de la campagne de Bâle (1831). Il devient clerc de notaire en 1832, puis syndic d'Eysins en 1838. Régisseur du domaine des Saint-Georges, à Changins et Duillier (1839-1861), il s'installe à Givrins en 1842, où sa femme a hérité d'un petit domaine. Il prend part à la guerre du Sonderbund (1847) et rédige un nouveau Journal. De 1854 à 1887, il publie trente-cinq romans et nouvelles, édités dès 1857 par Georges-Victor Bridel. Il décrit son pays natal et ses habitants. Ses idées religieuses sont marquées par le mouvement du Réveil. Le vif succès populaire de ses œuvres lui permet de vivre de sa plume après 1861, modestement toutefois. Urbain Olivier est décédé le 25 février 1888 à Givrins.
D'après Françoise Châtelain, "Olivier, Urbain", in Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), url: http://www.hls-dhs-dss.ch/textes/f/F15955.php, version du 11.03.2009 et enrichie